mardi 29 juin 2010

Analyse cinématograveleuse : Bagman

Il y a dans le cinéma un règle d’or. Plus on a de pognac pour réaliser un film, moins on se casse le cul. Ainsi, les auteurs géniaux de courts-métrages d’animation 3D finissent par raconter des histoires à la con chez Pixar, et les réalisateurs cultes de films gores font des remakes de films de singe. Mais où passe donc le courage scenaristique? L’attaque des tomates tueuses, par exemple, faut avoir un gros paquet de burnes pour oser défendre ça devant un producteur.

Je vous vois venir. Oui, certaines grosses productions valent le coup. En même temps, avec 200 millions de dollars de budget, on peut statistiquement pas se planter à tous les coups.

Tout ça pour dire que personne ne comprend jamais comment on peut prendre son pied en regardant un truc mal foutu dans lequel une horde de gens qui parlent québécois se font dessouder non-stop pendant 10 minutes. A ces gens-là, je réponds BAGMAN.

C’est quoi BAGMAN? Je pourrais vous coller une vidéo (d’ailleurs je vais le faire, le baratin juste avant, c’était juste de la diatribe stéréotypée de fan de serie Z histoire de vous faire croire que j’avais un truc intéressant à raconter).


BAGMAN Profession: Meurtrier from RKSS.tv on Vimeo.

Comme le film a déjà 5 ans, les québéquois de Roadkill Superstar nous offrent une version remastérisée de ce qu'ils appellent : "le court-métrage qui nous a mis sur la map".
Un véritable boulôt de passionnés, qui leur a réussi au vu de ce qu'ils nous proposent aujourd'hui (j'y reviendrai)!

Et vous avez remarqué? au bout de quelques minutes, on atteint l’intensité dramatique de Il faut sauver le soldat Ryan, sans les scènes chiantes où des gens parlent.

Etonnant, non?

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