mardi 6 juillet 2010

Pervert : Sa femme le trompait avec son fils. Elle disparait.

Ayant déjà évoqué le plan nichon dans un article il y a quelques temps, je vais plutôt me concentrer sur le film qui en fait un des plus outrancier usage qu’il m’ait été donné de voir:

Pervert!

James, un masturbateur compulsif d’une vingtaine d’années et puçot de surcroît, se rend au milieu du désert, chez son père, un redneck misogyne ayant en tout et pour tout, deux passions: la copulation effrénée avec sa compagne blonde a gros seins, et la sculpture en viande. Lorsque la pulpeuse demoiselle disparait après avoir copieusement appris deux ou trois trucs au fiston, Jack ne peut s’empêcher de soupçonner son père. D’autant plus que ce dernier à déjà remplacé sa compagne par une autre tout aussi à cheval sur les bonne moeurs.

“Oups! Je me suis toute souillée, quelle maladroite je fais!”

Le film est monté comme un hommage à Russ Meyer. Je l’ai pas inventé, c’est marqué sur la jaquette du DVD. Ce qui est vrai si on considère que le meilleur de Meyer, c’est les gonzesses à poil galopant dans le désert, des gros seins, et des scènes de cul gratuites autant que ludiques. On retrouve aussi dans le film une photographie soignée, très 70’s. Mais la comparaison s’arrête là. Car Pervert! est avant tout un gros film BIS avec son lot d’effets gore et un humour potache qui n’est pas sans nous rappeler les meilleurs moments de la Sexploitation ou des Troma, et c’est pas plus mal comme ça.

Pervert! est l’exacte antithèse d’un Teeth. Là ou on ne nous motre rien de ce qu’on aimerait voir dans Teeth, on se retrouve ici devant une surenchère d’attributs mammaires, de fessiers et de petites culottes. La fausse pudibonderie est remplacée par de la fausse subversivité. On ne retrouvera pas ici non plus de discours d’arrière-plan moralisateur, le film alignant les clichés éculés (Blondes à gros seins, mysogines vulgaires, rednecks nazis) pour se concentrer sur un humour gras et salvateur.

Bande-annonce :



Vous l’aurez compris, Pervert est un film à l’image de ses personnages féminins: pas fin mais bien foutu, généreux à l’outrance, certes un peu gras,  mais tellement fun à se taper entre potes en fin de soirée!


Edit : Bordel, les petits gars d'horreur.com ont balancé le trailer de One eyed Monster! Une bite qui décime un staff de film porno! Allez voir ça ici!

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