Placer sur la même jaquette les mots ninja, samouraï et terminator, c’est un talent de l’ombre.
On ne le dira jamais assez : les ninjas ont la classe. Et ça, dans les années 80, réalisateurs et producteurs l’ont bien compris, nous proposant une série de films de ninjas si complète et si fournie qu’elle finit même par diversifier le très noir et monotone costume du ninja pour nous proposer des alternatives colorées et bariolés du plus bel effet: jaune poussin, rose fushia et l’indispensable bandeau “NINJA”, s’ajoutent à l’attirail de ces fiers guerriers furtifs pour notre plus grand bonheur. Le fin du fin, une moustache du plus bel effet parachèvera de faire du ninja le combattant le plus viril de l’histoire du cinéma.
[Royal Warriors]
Outre leur utilisation à des fins mercantiles, les réalisateurs sans scrupules nous ont aussi dévoilés quelques-uns des secrets les mieux gardés des maîtres de l’ombre, tels les fameux pouvoirs psy, leur implication dans les conspirations touchant aux plus hautes sphères de la société, le complot des doubleurs, des techniques létales inspirées par les chorégraphes de Claude François, et surtout le terrible handicap des ninjas : ils sont incapables de se déplacer en marchant normalement, mais seulement par pirouettes, roulades et autres saltos.
Regardez bien cet extrait, ça dénonce :
[Black Ninja]
Même au repos et en civil, le Ninja ne se sépare jamais de sa classe de poseur moustachu, surtout lorsqu’il s’agit d’impressionner sa gonzesse, en faisant preuve de sa maitrise et de son flegme face aux défis du quotidiens (ici représentés par des crabes).
[Ninja Terminator]
Pour conclure, on peut dire que le ninja, c’est toute la puissance de dieu concentré dans une moustache.
Y a t-il, selon vous, un problème qui ne puisse être résolu par un ninja?
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